Parents d'élèves de la Vallée Verte

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi, juin 7 2010

Luc Chatel: la question n'est pas celle des moyens

Puisqu'il y en a qui n'ont pas encore bien compris, on ré-explique sur France Inter ce matin:

- l'invité

- questions des auditeurs:

lundi, février 22 2010

Luc Chatel en Haute Savoie

Initialement annoncée le 25/02 au lycée Jean Monnet à Annemasse, la visite de Luc Chatel en Haute Savoie s'est finalement déroulée ce lundi, au milieu des vacances scolaires donc, et annoncée samedi dernier. Autant dire que nous avons été pris de cours... mais pas sans ressource ;-)

Un timing bien réglé:

  • 16h00, Onnion : Réunion avec la Fédération des Œuvres Laïques, les élus et le rectorat
  • 17h10 : Point presse - accréditation préalable
  • 18h, Feigères : remise de la Légion d'Honneur à M. Jean Berthet (voir ci-dessous)
  • 20h, Groisy : réunion publique dans le cadre de la campagne UMP pour les élections régionales

Une poignée d'irréductibles défenseurs de l'école publique avait tout de même fait le déplacement à Onnion (une dizaine de parents et enseignants du primaire) et à Groisy (collectif "Maintenons des lycées de qualité").

La couverture médiatique de la presse locale a été à la hauteur de l'événement, et les bandoroles bien visibles comme en témoignent les coupures de presse (cliquez sur les images pour les agrandir):

Passage à Onnion, Dauphiné Libéré (23/02/2010):
DL_23022010_Onnion.jpg

Passage à Onnion, Faucigny (25/02/2010):
Faucigny_25022010_Onnion_a.png Faucigny_25022010_Onnion_b.png

Puis la journée s'est terminée à Groisy, en meeting électoral, où sans surprise les priorités des candidats UMP ont été rappelées très clairement : défendre l’enseignement privé de la maternelle au supérieur! Comment ne pas en être convaincus après la remise de la légion d'honneur à M. Berthet pour son dévouement à développer l'enseignement privé dans le département (article du Messager), que de signes forts et sans ambuiguïté...

Passage à Groisy, Dauphiné Libéré (24/02/2010):
DL_24022010_Groisy.jpg

dimanche, janvier 31 2010

Reportage France 3 Alpes sur le Collectif Parents 74

A l'occasion de la journée de mobilisation du 21 janvier, le Collectif Parents 74 a fait l'objet d'un reportage pour le 19/20 de France 3 Alpes.

A voir sur le site de France 3 (de 5'34 à 7'48)

dimanche, janvier 24 2010

Les « désobéisseurs » : Des instit' au ban de l'école, France Inter

Dimanche 24 janvier, 9h, Émission Intersection sur France inter

Lundi 18 janvier 2010 : l’inspection d’académie de Limoges sanctionne un maître d’école de la Haute Vienne. Son tort : avoir refusé d’organiser des tests d’évaluation imposés par le ministère pour les élèves de CM2. Le maître a été suspendu, en attendant une éventuelle mesure disciplinaire. Comme cet instituteur limousin, ils sont 3000 enseignants ou directeurs d’école à refuser, ouvertement, d’appliquer certains dispositifs prévus par la réforme du primaire voulue par Xavier Darcos. Ils dénoncent le caractère « rétrograde » des nouveaux programmes. Selon eux, la volonté est désormais non plus d’ouvrir l’esprit des enfants, mais de les préparer à la compétition. Ils se présentent comme des « résistants pédagogiques « ou des « objecteurs de conscience pédagogiques ». Ils refusent par exemple de remplir le fichier informatique des élèves mis en place par le ministère. Ils refusent aussi d’appliquer le soutien scolaire tel qu’il est prévu par la réforme. Face aux sanctions, telles que des retenues de salaires ou des rétrogradations pour les directeurs, les « désobéisseurs » se sont organisés autour d’une charte. 3 000 enseignants l’ont signée. Face à eux, le nouveau ministre Luc Chatel se veut aussi intransigeant que son prédécesseur. Pour lui, le statut de fonctionnaires d’Etat impose des obligations aux enseignants, dont celle d’obéir aux directives. Entre les deux camps, le bras de fer ne fait que commencer. Les « désobéisseurs » : des instit’ au ban de l’école : c’est un reportage d’Emmanuelle Daviet et Jean-Pierre Pernel.

[En savoir plus sur le site de France Inter] [Ecoutez l'émission]

mercredi, septembre 30 2009

L'Education nationale va supprimer 16.000 postes en 2010 (AFP)

PARIS (AFP) - 30/09/09 20:38 L'Education nationale va supprimer 16.000 postes en 2010

L'Education nationale, qui reste le premier budget de l'Etat et emploie près de la moitié de ses agents, paiera le plus lourd tribut aux suppressions d'emplois en 2010, avec 16.000 postes en moins.

Comme l'avait dévoilé fin juin Xavier Darcos, le prédécesseur de l'actuel ministre de l'Education Luc Chatel, le nombre des départs en retraite non remplacés prévu dans le projet de budget 2010 est de 16.000, après 13.500 en 2009, 11.200 en 2008 et 8.700 en 2007. Au total, l'Education nationale emploie près d'un million d'agents publics et le budget de l'enseignement scolaire, le plus important de l'Etat, sera de 60,848 milliards d'euros en 2010 (+1,56%).

La philosophie générale est de "conduire le maximum d'élèves aux niveaux de compétence attendus", le budget fixant d'ici 2011 une cible de 66% d'une classe d'âge ayant le baccalauréat (taux atteint pour la première fois cette année, avec 66,4%).

Autres objectifs: "accroître la réussite des élèves issus des catégories sociales les moins favorisées" et des enfants handicapés, et "employer le plus efficacement possible" les enseignants.

Selon le ministère, la répartition des postes sera la suivante: 2.658 seront créés en primaire du fait de la hausse du nombre d'élèves et 144 dans le secondaire défavorisé; mais 600 postes d'agents administratifs seront supprimés et une économie sera faite sur 18.202 postes d'enseignants stagiaires. Ceci est un effet direct et déjà connu de la réforme de la formation des professeurs: pour sa première année d'application, à la rentrée 2010, les étudiants qui auront réussi le concours d'enseignant ne seront plus affectés en IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) mais directement en classe, ce qui permettra d'économiser les postes de stagiaires cités.

"La poursuite de suppressions qui viennent s'ajouter à d'autres déjà intervenues va dégrader les conditions de travail et réduire les possibilités du service public de faire face aux besoins et de lutter contre l'échec et les inégalités", a réagi à l'AFP le patron de la FSU, Gérard Aschieri.

Il fustige "des mesures très marquées par l'idéologie, et paradoxales: hier, Nicolas Sarkozy faisait un discours sur la jeunesse, mais ces suppressions, ce sont des postes en moins pour les jeunes".

"Si l'on compare ce que rapportent les suppressions de postes, environ 500 millions d'euros par an, et les mesures fiscales qui réduisent les recettes de l'Etat, par exemple 2,5 à 3 milliards pour la baisse de la TVA dans la restauration, c'est sans commune mesure", a-t-il fait valoir, déplorant qu'il n'y ait "jamais de débat sur l'efficacité comparée de ces choix".

En cette rentrée, syndicats d'enseignants et autres organisations du monde éducatif ont jugé que les suppressions de postes et moyens en cours avaient des effets négatifs: classes surchargées, manque de remplaçants, baisse de la scolarisation des moins de trois ans en maternelle, déficit de personnels accompagnant les enfants handicapés, problèmes d'affectations en lycées professionnels, insuffisance de professeurs de sport handicapant la pratique de certaines disciplines dont la natation, etc.

Ils ont aussi estimé qu'à partir de 2010 et surtout 2011, le boom démographique ayant débuté en 2000 se ferait sentir au collège et que les suppressions de postes en cours ne préparaient pas l'avenir.

lundi, septembre 14 2009

Des centaines d'enfants handicapés privés de rentrée

PARIS, 10 sept 2009 (AFP) - Cette situation est dénoncée par les associations qui réclament un statut solide et pérenne pour ces professionnels en contrats précaires. "Des parents nous racontent qu'ils sont repartis de l'école avec leur enfant le matin de la rentrée: c'est inadmissible", témoigne Marie-Christine Philbert, présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph). Difficile de savoir combien d'enfants sont concernés, mais l'Association des paralysés de France (APF) estime qu'environ 2.000 d'entre eux l'étaient début septembre. "Certains vont faire leur rentrée à la Toussaint, c'est une certitude!", s'insurge son président, Jean-Marie Barbier. La situation est particulièrement difficile cette rentrée car les contrats aidés de 5.000 auxiliaires de vie solaire (AVS) ou emplois vie scolaire (EVS), qui accompagnent ces enfants à l'école, sont arrivés à terme dans l'été. Parallèlement, le nombre d'enfants handicapés scolarisés dans des écoles classiques ne cesse d'augmenter depuis la loi de 2005 qui affirme leur droit à étudier "en milieu ordinaire": ils sont aujourd'hui 185.000, soit 10.000 de plus qu'en septembre 2008. Cette rentrée est tendue au point que la mère d'un garçon de 3 ans qui ne disposait pas d'AVS a porté plainte contre le ministère de l'Education nationale. Son enfant a depuis fait sa rentrée, mais elle a maintenu sa plainte au nom de "tous ceux qui sont dans le même cas". ...

lire la suite

Des situations ubuesques qui tendent à se généraliser, autre exemple: des enfants qui ne sont scolarisés qu'1 jour sur 2, car 1 seul AVS est prévu pour ces 2 enfants!! Et cela ne devrait pas s'améliorer puisque le ministre s'est voulu rassurant en annonçant la création pour cette année de «5000 postes supplémentaires d'emplois aidés», mais qui auront chacun en charge entre deux et trois enfants! D'autres parts, certains des 5000 AVS dont les contrats se sont terminés en juin 2009, ont été reconduits... mais seront transférés vers les associations «avec un accompagnement financier de l'Etat». Désengagement donc...

A lire également:

mardi, mai 26 2009

Reportage sur les enseignants désobéisseurs (France 3 Languedoc Roussillon)

Qui sont-ils? Pourquoi résistent-ils? Un reportage qui fait la relation entre résistants d'hier et d'aujourd'hui, à voir absolument:

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

A écouter également le discours de Alain Refalo aux Glières le 17 mai:

Pour en savoir plus:

lundi, mai 18 2009

17 mai: Journée de mobilisation nationale "Ecole en Danger"

La journée de mobilisation "Ecole en Danger" du 17 mai intitulée "Ils veulent couler l'école, remettons-la à flot" a vu un peu partout en France des manifestations originales autour de l'eau. Pour en savoir plus, lire la revue de presse, voir les vidéos des actions menées, RDV sur le site de l'opération.

Exemple en Rhône-Alpes, un reportage dans le 19/20 sur France3:

vendredi, mai 8 2009

Info ou intox: X. Darcos soutient les enseignants désobéisseurs!

Confidentiel Ouest-France: Xavier Darcos furieux contre certains universitaires

"Des fous qui cherchent des alliés". C'est ainsi que Xavier Darcos qualifient certains universitaires en grève depuis des semaines pour des revendications "auxquelles je ne comprends rien", ajoute le ministre. "Je ne sais même pas ce qu'ils veulent. Ces gens-là creusent leur tombe. A la Sorbonne, les inscriptions sont en chute de 20%. On leur offre l'autonomie; on les couvre de milliards... Pour une minorité, c'est une vraie névrose autodestructrice. Je serais prof du premier degré, je serais sans doute parmi les mecs qui gueulent. Mais, dans le supérieur, plus je plonge dans le dossier, moins j'arrive à comprendre."

A lire sur le site de Ouest-France

dimanche, mai 3 2009

Les collectifs parents-enseignants, nouveau cadre pour la protestation (Le Monde)

"Attention école en danger". Des parents et des enseignants ont défilé, vendredi 1er mai, sous cette bannière. Apparus à l'automne 2008, ces collectifs d'un nouveau genre, créés pour s'opposer aux réformes de l'école, montent en puissance. Tout l'hiver, ils ont organisé des manifestations très locales, avant de se chercher une visibilité plus nationale... Lire la suite sur le site du journal Le Monde

- page 1 de 2