Parents d'élèves de la Vallée Verte

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lundi, avril 5 2010

Rencontre mardi 6 avril Boëge : « être ados en vallée verte »

« ETRE ADOLESCENT EN VALLEE VERTE : Les parents d’élèves FCPE du collège de Boëge invitent à une rencontre le MARDI 6 AVRIL 20H30 au collège de Boëge toutes les personnes (jeunes et moins jeunes) intéressées par ce thème, pour préparer ensemble une semaine de l’adolescence en octobre 2010.

Cette semaine aura pour objectif de valoriser tous les jeunes de la vallée verte qui dans le sport, la musique, la poésie , l’écriture, la peinture…… s’expriment, et vivent !

Et en parallèle, permettre une réflexion sur la vie des jeunes dans notre vallée ….

Nous vous attendons nombreux pour construire ensemble ce temps fort, et élaborer un préprogramme

Les parents FCPE du collège »

Caravane pour l'éducation

Alors que se poursuit la casse de l’éducation publique par la suppression des postes, la diminution des moyens horaires dans les établissements et un ensemble de pseudo-réformes destinées uniquement à adapter les structures scolaires à cette nouvelle réalité, le ministre Luc Chatel convoque les 07 et 08 avril des « Etats Généraux de la violence scolaire ». Cette initiative hypocrite d’un gouvernement qui participe activement à la réduction du nombre d’adultes dans les collèges et les lycées et qui propose une fois de plus de ne regarder l’éducation que par le petit bout de la lorgnette est inacceptable !

Des parents d’élèves et des enseignants montent de Marseille à Paris pour rejoindre des Contre Etats Généraux de la violence scolaire le jeudi 08 avril et déposer au ministère les doléances concernant les réformes (masterisation des concours, réforme du lycée, etc.) et la réduction des moyens dans les établissements.

La caravane est partie aujourd'hui de Marseille, et fait escale ce soir à Montpellier. Les escales suivantes sont:

  • Mardi 06/04 midi : Valence
  • Mardi 06/04 soir : Grenoble (rassemblement 18h, place Grenette)
  • Mercredi 07/04 soir : Lyon (rassemblement 16h, place des Terreaux)
  • Jeudi 08/04 arrivée sur Paris vers 15h

Tous les détails au jour le jour sur le site http://estaque-engreve.blogspot.com...

Parents, enseignants, lycéens, citoyens mobilisés contre la casse de l'éducation publique et ses conséquences pour la rentrée prochaine sont invités à envoyer leurs doléances à l'adresse suivante : doleances.education.nationale@gmail.com

Conférence-spectacle Laïcité - Thonon 14 avril

Liberté, Egalité, Fraternité... Laïcité
Histoire brève d'une séparation difficile

Conférence-spectacle par la compagnie La Palissade

Mercredi 14 avril - 20h

Espace des Ursules - 19 Avenue d'Evian - Thonon

Proposée par la LICRA et les DDEN dans le cadre des semaines d'éducation contre les discriminations et le racisme organisées à l'initiative de la FOL 74

A diffuser et afficher largement!

Conference-laicite.jpg

Scènes de la vie quotidienne dans une école à la rentrée 2010

science fiction...... ou réalité pour la prochaine rentrée ?!

C’est la rentrée !

À l’école élémentaire de la rue de l’Avenir, dans la classe de CE2, élèves et parents font la connaissance de l’enseignant, enfin des enseignants… Car ils seront deux dans la classe, jusqu’aux vacances de la Toussaint.

Le premier vient d’être reçu au concours de recrutement des professeurs des écoles, on l’appelle P.E.S. (Professeur d’Ecole Stagiaire). Il n’a pas eu de formation professionnelle, hormis 4 semaines d’observation dans deux classes l’année dernière. Pas de chance, ce n’était pas en CE2, mais bon.

Le deuxième, qu’on appelle T1 (Titulaire 1ère année), sort d’un an de formation professionnelle à l’IUFM, il a eu la chance d’être reçu au concours en 2009 : il fait partie de la dernière promotion d’enseignants formés puisque les IUFM n’existeront plus en 2011. Il aurait du avoir un poste à l’année dans une école pas trop difficile pour ce début de carrière, mais bon.

Le samedi suivant, réunion de classe.

PES explique aux parents qu’il a un tuteur dans l’école, un enseignant chevronné qui lui apporte conseils et soutien. Bien sûr c’est un peu compliqué parce que le tuteur a un CP et n’a pas fait de CE2 depuis 1997, il ne connaît pas les manuels, et le midi il fait les aides personnalisées. Mais bon, on peut discuter un peu à la récréation, s’envoyer des mails le soir. Et puis le T1 a accepté de prendre le CP du tuteur deux matinées par semaine pour qu’il vienne dans le CE2 voir comment travaille le PES. Et puis, il y a aussi un Maître Formateur qui viendra dans la classe de temps en temps.

Enfin, à partir de novembre, ce sera différent : le T1 quitte l’école pour aller faire des remplacements ailleurs. Le PES reste dans la classe de CE2…les lundis jeudis et vendredis, puisque les mardis il va parfaire sa formation à l’Université jusqu’au mois de mai.

Pour les mardis, un remplaçant Brigade arrive. Jusqu’au mois de mai, le Brigade remplacera quatre PES dans quatre écoles différentes : une petite section le lundi, un CE2 le mardi, un CM1 le jeudi et une grande section le vendredi. Ca fait une centaine d’élèves, Brigade ne connaîtra peut-être pas tous les prénoms à Noël, mais bon.

Le PES et le Brigade ne se rencontreront jamais puisqu’ils ne sont pas là les mêmes jours, mais bon, quelques mails pour les urgences, ça permet de créer du lien !

Comme la formation professionnelle, c’est vraiment primordial, le PES aura aussi un stage d’une semaine complète au deuxième trimestre. Pas d’inquiétude, son remplacement est prévu…par une autre Brigade, on l’appelle Brigade n°2.

Quand mai arrivera, le PES aura terminé sa formation et sera à plein temps dans sa classe de CE2. Il sera évalué (il ne sait pas encore par qui ni comment) et titularisé (si tout va bien) à la rentrée suivante.

Les parents osent quelques questions sur l’emploi du temps, le programme scolaire, les projets pédagogiques, le livret d’évaluation. Le PES est embarrassé car il a été nommé la veille de la rentrée, il a juste eu le temps de lire les Programmes Officiels, participer à deux réunions le mercredi avec l’inspecteur sur le thème « Déontologie du fonctionnaire », aménager sa classe, s’initier au maniement du Baby-haller pour son élève asthmatique, repérer l’itinéraire pour les séances de piscine qui commencent lundi... Mais bon, il va faire son maximum, mettre les bouchées doubles. L’école est sympa, les collègues attentifs et le PES est très motivé et le T1 va l’aider.

Les parents quittent la réunion, perplexes, inquiets ou fâchés. Que penser ? Que faire ?

Vous n’avez pas tout compris ? C’est normal.

En revanche, vous avez sans doute compté : PES, T1, Brigade n°1, Brigade n°2… 4 enseignants différents. Une grippe ? Un congé maternité ? Il faudra faire appel à Brigade n°3…

A la rentrée, 170 écoles, soit plus de 4000 élèves, seront dans cette situation à Paris, et plein d’autres dans toute la France...

Merci qui ?

Source IUFM Paris

vendredi, avril 2 2010

Je désobéis, tu désobéis, qui désobéit ?

Le Collectif National de Résistance à Base Elèves (CNRBE) dénonce une décision incompréhensible et provocatrice.

Mardi 30 mars 2010, Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère a pris la décision de retirer leur fonction de directeur d’école à Claude Didier et Rémi Riallan qui refusent de renseigner la Base de données Base Elèves, au seul motif qu’ils refusent de renseigner le fichier Base Elèves 1er degré.

Or, dans un rapport du 24 février 2010, Margaret Sekaggya, Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme auprès des Nations Unies mentionne qu’elle a adressé au gouvernement français, conjointement avec le Rapporteur spécial sur le droit à l’éducation et le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants, une lettre d’allégations  au sujet de la mise en oeuvre du traitement de données Base Elèves. Dans cette lettre, " des craintes ont été exprimées quant au fait que les mesures disciplinaires prises à l’encontre " des directeurs d’école refusant de renseigner Base Elèves "soient liées à leurs activités non violentes de promotion et de protection des droits de l’homme, notamment du droit au respect de la vie privée. "
Les six isérois cités sont ainsi reconnus comme des défenseurs des droits des enfants.

Cette décision de retrait de direction a été prise malgré la demande unanime des représentants du personnel de retirer cette question de l’ordre du jour de la Commission administrative paritaire départementale (CAPD). Les syndicalistes soulevaient une irrégularité importante : les documents pourtant existants exprimant les reproches faits aux deux enseignants n’avaient pas été donnés aux membres de la Commission qui ne pouvaient donc émettre un avis en toute connaissance de cause. Les représentants du personnel ont refusé de participer au vote. Monique Lesko a pris sa décision, sans respect pour le règlement de l’une de ses propres instances.

Auparavant, le 19 mars, les syndicats enseignants SNUipp-FSU Isère, PAS-UDAS Isère, la Fédération de l’Isère de la Ligue des droits de l’Homme et le Collectif Isérois de Résistance à Base Elèves avaient communiqué à Monique Lesko les éléments du rapport des Nations Unies publié le 12 mars cité ci-dessus et avaient demandé l’annulation des sanctions et menaces. Monique Lesko a balayé le tout d’un revers de main en envoyant trois jours après aux syndicats un courriel où elle ajoutait en « questions diverses » de la CAPD du 26 mars le retrait d’emploi des deux directeurs. Ce qui déclenchait le refus de siéger des représentants du personnel à cette 1ere CAPD.

Désobéissance au règlement de la Commission administrative paritaire par deux fois.
Désobéissance aux recommandations du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies publiées le 11 juin 2009.
Désobéissance aux Rapporteurs spéciaux qui montrent par leur intervention que les directeurs d’école qui refusent Base élèves ne doivent pas être sanctionnés ou menacés.

Alors, qui désobéit ?

Le Collectif National de Résistance à Base Elèves condamne cette décision prise au mépris des injonctions faites à l’Etat français par les instances internationales de défense des droits de l’Homme, il dénonce l’attitude de l’Inspectrice d’Académie de l’Isère qui rentre ainsi par la grande porte dans l’histoire du fichage des enfants. Il condamne cette manœuvre d’intimidation censée ébranler la détermination des directeurs qui refusent encore d’entrer dans ce dispositif ou qui, forts des recommandations des Nations Unies, ont décidé de cesser de l’alimenter.

Il appelle tous ceux qui se sentent concernés par ce fichage de la jeunesse à le rejoindre et à amplifier le mouvement de résistance au fichier Base Elèves, première pierre d’un édifice profondément liberticide pour l’ensemble de la population.

Le Collectif National de Résistance à Base Elèves  
base-eleves@orange.fr
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

Annexes :
- Rapport présenté au Conseil des Droits de l’homme par la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies sur la situation des Défenseurs des droits de l’homme dans le monde (pages 129 et 130 du document, paragraphes 839 et suivants). http://retraitbaseeleves.files.wordpress.com/2010/03/onu-a-hrc-13-22-add1_efs.pdf
- Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus : http://www2.ohchr.org/english/issues/defenders/docs/declaration/declaration_fr.pdf
- Communiqué du CNRBE du 29 mars : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2010/03/29/rassemblement-pour-soutenir-claude-et-remi/
- Communiqué du CNRBE du 12 mars : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2010/03/12/droits-enfants-directeurs-confortes-onu/
- Informations supplémentaires sur la situation de ces directeurs dans notre page Isère : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/cirbe/

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mercredi, mars 31 2010

De l’irresponsabilité syndicale, par Alain Refalo

Après des mois de silence et d'inaction, alors que la formation initiale des enseignants est démantelée, que le ministère veut recruter des étudiants et des retraités pour les remplacements, que le projet des EPEP consacrant la municipalisation des écoles pointe à l'horizon et surtout que des dizaines de milliers de postes seront à nouveaux supprimés à la rentrée, les syndicats nous proposent à nouveau une journée de grève ici, une autre par là, des manifestations et même des pétitions sur internet… Incapables d'analyser les échecs de leurs actions passées, les principaux syndicats d'enseignants du primaire, sur le plan national, restent décidément figés sur le mythe de décembre 95. Ils oublient la cuisante déroute du printemps 2003 qui a contribué à écœurer de nombreux enseignants et à les détourner de l'action syndicale. Et depuis trois ans, malgré une mobilisation sans précédent autour de la défense de l'école publique, ils sont incapables de relayer les nouvelles formes de résistance qui ont émergé et n'ont pas réussi à infléchir la politique au bulldozer du gouvernement.

Or, les attaques sans précédent contre l'école et plus largement le service public d'éducation méritent une riposte d'envergure proportionnée à ces attaques. Si l'école publique est vraiment en danger, et ce n'est pas qu'un slogan, notre devoir est d'empêcher la mise en œuvre des réformes qui déconstruisent l'école et que les grèves précédentes n'ont pu enrayer. Nous devons d'urgence repenser à nouveaux frais nos modes d'action et de résistance pour être à la hauteur du défi que nous a lancé ce gouvernement. Le ministère exige une soumission inconditionnelle des personnels pour qu'ils obéissent et appliquent sans discuter les réformes. Là est le véritable curseur qui permet de mesurer le niveau de résistance ou de soumission de la profession. Allons-nous continuer à manifester et faire grève contre ces réformes et une fois revenus dans nos classes les mettre en pratique bien sagement ? Faut-il rappeler aux syndicats qu'un fonctionnaire est doué de raison et de conscience ? Lorsqu'il nous est demandé d'être complices de réformes néfastes et destructrices, notre seul devoir est de s'y opposer, et de refuser collectivement de s'y soumettre. Ce n'est pas seulement une question d'honneur, mais de responsabilité et d'efficacité.

Les syndicats majoritaires sont en retard de plusieurs batailles. Ils ont oublié que ce pouvoir a parfaitement retenu les leçons du passé et qu'il s'accommode désormais d'une contestation légale quand bien même elle serait massive dans la grève. En réalité, il n'attend qu'une seule chose : que les syndicats continuent à « s'opposer » par la grève, y compris « reconductible », et la manifestation. Il peut ainsi dormir tranquille, d'autant que les syndicats cautionnent le service minimum d'accueil en demandant aux grévistes de remplir leur fiche de déclaration de grève… Ce que ce pouvoir redoute d'abord, c'est l'insoumission des personnels et la désobéissance collective, seules résistances susceptibles de faire échec, dans l'action quotidienne, aux réformes destructrices. Nous l'avons expérimenté. Ce qui est insupportable à notre hiérarchie, ce n'est pas tant la désobéissance clandestine, que la désobéissance ouverte, revendiquée et assumée. Elle seule, aujourd'hui, constitue une force de pression qui fait bouger les lignes.

Le mouvement des enseignants du primaire en résistance a inauguré une nouvelle forme de lutte dans l'Education Nationale. La première victoire que les enseignants-désobéisseurs ont obtenue, c'est de n'avoir rien cédé malgré les pressions et les sanctions, somme toutes relativement limitées. La seconde victoire, c'est qu'ils continuent à enseigner sans se renier, sans appliquer les dernières réformes pédagogiques. De fait, ils les neutralisent. Quelques milliers, c'est un grain de sable dans la machine à déconstruire. Plusieurs dizaines de milliers, ce serait l'échec définitif des réformes. La résistance pédagogique constitue un puissant levier, à la portée de chacun-e, qui atteste d'une action déterminée, permanente et populaire. Comment peut-il se faire que les syndicats soient incapables de le comprendre ? Comment est-il possible qu'ils n'aient pas revisité leur logiciel de résistance en regard de ce mouvement exemplaire qui a émergé par l'initiative de quelques-uns qui ont su entraîner un grand nombre dans la désobéissance collective ?

3 000 enseignants-désobéisseurs, c'est certes le plus important mouvement de désobéissance civile que l'Education Nationale ait connu, mais c'est surtout une forte minorité agissante qui ne demande qu'à s'étoffer et à devenir une véritable force de contrainte sur le pouvoir. Nous n'oublions pas que de nombreux collectifs de parents d'élèves se sont mis en mouvement dans la foulée des premières lettres de désobéissance. Un espoir venait de naître qu'il convenait de ne pas décevoir… La popularité de ce mouvement n'a pas faibli auprès des parents d'élèves. Là est l'enjeu décisif : susciter la sympathie et la mobilisation de l'opinion publique en soutien à l'action des enseignants-désobéisseurs pour structurer une pression sur le pouvoir qu'il ne pourra pas ignorer. C'est ainsi que l'opinion publique passe d'une attitude de tiers-témoin à une attitude de tiers-soutien. Cette force de l'opinion publique en appui des revendications des enseignants-désobéisseurs peut s'avérer décisive.

Certes, les syndicats ont su apporter leur soutien aux enseignants-désobéisseurs menacés de sanctions. Mais ce fut vraiment le service minimum ! N'y a-t-il pas quelque hypocrisie à soutenir un enseignant-désobéisseur lorsqu'il est soumis à la pression de son administration, tout en se démarquant haut et fort, y compris en commission disciplinaire, du mode d'action utilisé ? N'est-ce pas le pire soutien que nous pouvions espérer ? Les syndicats se veulent « responsables », alors la désobéissance ce n'est pas leur tasse de thé, entend-on ici ou là. En réalité, leur manque de lucidité et de courage frisent l'irresponsabilité en regard des enjeux de la déconstruction de l'école publique. Pour être juste, fort heureusement, un nombre non négligeable de sections départementales du syndicat majoritaire dans le primaire, sous l'impulsion d'adhérents-désobéisseurs, ont repris à leur compte la démarche de la résistance pédagogique en mobilisant de façon significative.

L'heure n'est plus à la frilosité. Dans de nombreux secteurs publics, à l'exemple des enseignants-désobéisseurs, et bien souvent en dehors des organisations syndicales, des fonctionnaires entrent collectivement en résistance et en désobéissance pour ne pas cautionner des lois et des réformes scélérates qui détruisent les acquis issus de la Résistance. De ce point de vue, ils agissent réellement de façon éthique et responsable. Le moment est venu de préparer la convergence des luttes, mais également la convergence des moyens de lutte pour résister ensemble et massivement à ce pouvoir libéral-autoritaire. Nous avons essayé de convaincre, nous avons attendu, nous avons espéré que les organisations syndicales soient à la hauteur de la situation... Désormais, le temps est compté. Nous avons décidé, et sans attendre, selon la formule de Gandhi, d'être dès aujourd'hui le changement que nous voulons voir réaliser. En conscience et en toute responsabilité.

Alain Refalo, le 30 mars 2010
Enseignant du primaire en résistance
Auteur du livre "En conscience je refuse d'obéir, résistance pédagogique pour l'avenir de l'école", Editions des Ilots de résistance, 2010

En savoir plus:

mardi, mars 23 2010

Bastien Cazals: Le Conseil d'Etat déboute le Tribunal Administratif de Montpellier

Samedi dernier, Bastien Cazals a reçu copie de la décision du Conseil d'Etat dont lecture a été faite le 17 mars 2010.

Dans ses conclusions, le Conseil d'Etat annule la décision prise le 9 juillet 2009 par le juge des référés du Tribunal Administratif de Montpellier, de suspendre plus de 20 jours de retraits de salaire pour Cédric Serres et lui-même.

Ainsi Bastien Cazals se verra à nouveau retirer 24 jours de salaire sur ses prochains traitements, soit l’équivalent de 1400 € !!

Même s'il s'attendait à une attitude moins favorable de cette institution proche du pouvoir politique, Bastien Cazals juge cette décision du 17 mars scandaleuse !
En effet, le Conseil d'Etat, contrairement aux attendus de TA de Montpellier, prétend que l'administration avait clairement établi les modalités de mise en œuvre de l'aide personnalisée.

Pourtant, les nombreux courriers de sa hiérarchie n'ont jamais apporté aucune précision sur ces modalités, par rapport aux textes offficiels qui régissent ce dispositif.
De plus, ces textes réglementaires restent suffisamment ouverts sur leur mise en œuvre, permettant à chaque équipe enseignante de s'adapter aux besoins spécifiques de son école, notamment dans le cas particulier des maternelles.
C'est d'ailleurs un constat fait par l'IGEN et l'IGAENR, dans une note du synthèse du 9 juillet 2009 qui faisait largement état de la diversité des organisations choisies sur tout le territoire.

Pour couronner le tout, le Conseil d'Etat balaie d'un revers tous les autres moyens levés par les avocats des enseignants contre la légalité de ces retraits de salaire, pour conclure au rejet définitif des référés suspension.


Bref, ce jugement cache mal une véritable décision politique.

 

Loin d'être découragé, Bastien Cazals reste dans l'attente des décisions relatives aux 7 autres recours déposés auprès du Tribunal Administratif, et envisage de faire appel auprès des instances de justice européenne. Pour l’heure, Bastien Cazals invite l’ensemble de la communauté éducative, parents, enseignants, etc., au Forum « Enfant aujourd'hui, Citoyen demain » qui se tiendra les 26 et 27 mars 2010 à Montpellier.

Ce forum citoyen pour une école publique, laïque et populaire souhaite informer des transformations actuelles de l'école, débattre de son avenir, et discuter des différentes formes de résistance collective à mener pour sa défense.

En l'organisant, avec de nombreux partenariats, le Réseau des Enseignants du Primaire en Résistance montre sa volonté et sa capacité à fédérer, autour de questions essentielles pour l'avenir de l'Education Nationale.

En savoir plus:
* http://uneecolepourvictorethugo.hautetfort.com/

dimanche, mars 21 2010

Action du 18 mars

A notre connaissance ont participé à cette action: Mieussy, Samoens, Taninges, La Muraz, Bionnay, Boëge, Vétraz, où ont été organisés des réunions d'information, et les portails ont été fleuris (Voir les photos)

jeudi, mars 11 2010

Action le 18 mars: informer sur la formation des enseignants de demain

Les collectifs haut-savoyards de parents d’élèves et amis de l’Ecole Publique invitent parents, enseignants, citoyens à participer JEUDI 18 MARS à une journée de mobilisation au sujet de la formation des enseignants de demain.

Cette journée d'action départementale sera l'occasion:

  • de fleurir les portails des établissements scolaires de messages de soutien à un service publique d'éducation de qualité,
  • d'informer les parents et citoyens sur l'avenir de la formation des futurs enseignants, et ses conséquences sur la scolarité des citoyens de demain,
  • de signer la pétition nationale "100 000 voix pour la formation des enseignants !"

Certains collectifs organiseront dans le cadre de cette journée, gouter ou réunion d'information, par exemple à Cluses, Mieussy, Vallée Verte, Vetraz...

Réunion d'information, 20h
Saint André de Boëge (salle de la Cure)

en présence d'une formatrice de l'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) de Bonneville (plan d'accès)

N'hésitez à contribuer à la réussite de cette action simple et pacifique en la relayant le plus possible par courrier électronique et/ou affichage.

Pour en savoir plus:

Cliquez sur l'image pour télécharger l'affiche: affiche_18mars.png

Dessin de Martin Vidberg, plein d'autres sur son blog

Ni sardines, ni à la consigne, les bébés doivent garder bonne mine !

Ce Jeudi 11 mars était une journée nationale d'action et de grève pour le retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif des jeunes enfants

Le mouvement a été suivi notament dans les crèches d'Annecy (article Dauphiné), de Taninges (article Dauphiné)
avec un rassemblement de 450 personnes dans les rues d'Annecy (article Dauphiné)

A propos du collectif "Pas de bébés à la consigne!"

Après le premier succès de la mobilisation le 17 février (des centaines d’établissements fermés), associations et syndicats, représentant les familles, les professionnels de la petite enfance et de l’Education nationale réunis dans le collectif « Pas de bébés à la consigne », nous appelons à une journée nationale d’action et de grève jeudi 11 mars 2010 pour exiger un véritable plan d’urgence pour un accueil de qualité de la petite enfance.

Le gouvernement prépare la publication d’un décret sur les modes d’accueil collectif qui :

  • autorisera un établissement de 60 places à accueillir certains jours jusqu’à 72 enfants,
  • abaissera de 50 à 40% la proportion des professionnels les plus qualifiés auprès des enfants,
  • inclura les directrices adjointes dans l’effectif auprès des enfants pour un quart de leur temps de travail,
  • officialisera les nouveaux « jardins d’éveil » pour des enfants de 2 à 3 ans avec un adulte auprès de 12 enfants voire plus, alors que ce taux est d’un adulte pour 8 enfants du même âge en crèche.

Plus d’enfants confiés à des équipes moins qualifiées, c’est moins de disponibilité et d’attention, plus d’insécurité matérielle et affective pour chaque enfant, plus de stress pour les professionnel-le-s !

Plus d'info et pétition sur le site du collectif: http://www.pasdebebesalaconsigne.co...

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